L’escargot est lent

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Étiquette : plante comestible

Permaculture sans jardin !

Je me souviens au lycée d’un dialogue entre deux profs d’art plastique sur la question de savoir qui de la contrainte ou de la liberté totale favorise le mieux la créativité. A l’époque ce débat me dépassait un peu, mais aujourd’hui, je pense que c’est bien la contrainte !

En cette période de pandémie (Covid 19) ça ne manque pas avec le confinement. Je me suis donc demandé comment tirer le mieux partie de la sortie pour achat de première nécessité, alimentaire en l’occurrence, tout en respectant les règles. Par exemple, aller faire ses courses à pied, j’ai du temps comme beaucoup, et acheter à un producteur local. Il se trouve qu’il y en a un à moins de 5 km de chez moi (#contexte).

Alors que vient faire la permaculture là dedans ? Et bien ce simple choix de déplacement illustre plusieurs principes et même l’éthique de la permaculture, qui ne s’applique pas qu’au jardin ou aux cultures agricoles mais aussi à bien d’autres domaines (voir la « fleur permaculturelle »). Pour cette sortie j’aurais aussi bien pu prendre ma voiture et gagner… du temps ? En optant pour la marche, je fais à la fois de l’exercice physique et des achats essentiels, ce qui m’évite une sortie supplémentaire. Pour peu qu’il y ait du soleil (c’est le cas en ce mois de mars 2020), je fais le plein de vitamine D, vitamine bénéfique au système immunitaire. En marchant, je vais aussi économiser l’énergie nécessaire à la voiture et l’énergie, c’est précieux. En achetant local, je favorise une filière moins énergivore également et je fais vivre directement des agriculteurs.

Ail des ours et orties

Le parcours que j’emprunte a aussi d’autres avantages : il traverse deux cours d’eau et les berges commencent à être garnie de plantes bien utiles et même goûteuses en ce début de printemps, ici de l’ail des ours et des orties. Il est question là de « l’effet de bordure », bordures des cours d’eau où la végétation est favorisée, bordure de la ville aussi où j’ai décidé d’habiter et qui me permet d’avoir le voisinage de la campagne tout en étant à une distance raisonnable, à vélo ou en bus, du centre-ville et de ses avantages, Niort étant une ville à taille humaine. Sur le chemin, je profite également des odeurs des lilas, des glycines et du spectacle du printemps, c’est toujours bon pour le moral !

Et dernière chose, cette sortie m’aura donner l’occasion de #partager ce point de vue dans cet article.

L’Université Populaire de Permaculture

fleur permaculturelle